Georges Brassens. Cinquième partie : entretien avec Laurent Astoul, auteur de la biographie de Pierre Nicolas "Dans l'ombre de Brassens" (2022)
![]() |
Pierre Nicolas jouant La chasse aux papillons, 1965 (archives Ina) |
Le plus souvent jouée en pizzicato, parfois aussi à l'archet (comme dans La non-demande en mariage et Les passantes), je pressentais que la "grand-mère", surnom affectueux habituellement donné à cet instrument massif aux sonorités graves, était plus qu'un substitut de batterie ou qu'un enrobage tonal, dans la musique de Brassens. Je ne connaissais pas suffisamment bien l'histoire de Pierre Nicolas, et de sa collaboration avec Tonton Georges, pour pouvoir l'affirmer. Cependant, savoir que cette contrebasse, imposante à tout point de vue, accompagnait harmoniquement et rythmiquement les accords, mais également répondait en contrepoint mélodique, dialoguait pour ainsi dire sur un pied d'égalité avec les parties jouées par le Maître, me donna envie de creuser davantage le sujet.
Une recherche sur internet m'apprit que si la Faucheuse n'avait, hélas, pas laissé à Pierre Nicolas le temps de faire aboutir son projet d'autobiographie, un autre musicien et auteur l'avait suppléé dans cette entreprise. Auteur, bassiste moi-même, et amateur de sonorités graves autant que de l'oeuvre de Georges Brassens, je ne pouvais pas ne pas aller à la rencontre du seul biographe de Pierre Nicolas à ce jour, Laurent Astoul.
Aubancien : Bonjour Laurent Astoul, et merci à vous de prendre le temps de répondre à mes questions.
Laurent Astoul : Bonjour Aubancien, et bravo pour cette analyse détaillée et ô combien juste de l’œuvre de Brassens ; cela a été un plaisir de découvrir cette première partie.
A : Nous avons plusieurs communs notables : parcours professionnel, amour de la basse et de la contrebasse, amour des mots et du travail d'auteur, de l'œuvre de Brassens... Vous avez, vous aussi, choisi un jour de bifurquer professionnellement, afin de vous vouer à la musique et à la scène. Ce choix est étroitement lié à un être. Vous ne l'avez pas connu personnellement, car il décéda en janvier 1990, soit quelques jours avant votre naissance (coïncidence, signe du destin ?). Néanmoins, à vous lire, cet homme, Pierre Nicolas, à qui vous consacrez une biographie semble vous avoir profondément influencé, jusqu'à vous faire prendre conscience de votre vocation musicale. Vous souvenez-vous, Laurent Astoul, du moment où vous vous êtes dit : "Je veux jouer de la contrebasse et en faire mon métier" ?
L. A. : La découverte de l’instrument est un souvenir aujourd’hui assez vague. J’avais une vingtaine d’années lorsque je découvris pour la première fois Pierre Nicolas accroché à son instrument. Je ne me souviens ni de la chanson ni de l’émission ; je le revois simplement derrière Brassens, avec sa bonhomie, son sourire sous la moustache, en train de jouer ses "boums boums" caractéristiques. Cela a été un vrai choc, une révélation même ! Je me suis aussitôt dit : "moi aussi, je veux jouer du gros violon !" J’ignorais que ce gros violon était en fait une contrebasse et qu’elle allait bouleverser ma vie. Mais ce que je peux vous dire, c’est que cela fut sans doute le plus gros coup de cœur de mon existence. Une sorte de révélation, à la fois pour l’instrument, mais aussi pour le personnage qui en jouait, avec ce sentiment assez étrange, de l’avoir toujours connu. Une sorte de familiarité que je n’ai jamais pu expliquer, mais qui me poursuit depuis. Comme vous l’avez souligné, Pierre Nicolas est décédé le 21 janvier 1990 et je suis né deux semaines après sa disparition, le 4 février 1990. La rencontre physique était donc impossible.
Quant à l’idée d’en faire mon métier, elle est venue bien des années après. Il faut savoir que je me destinais initialement à devenir professeur d’histoire et de géographie. La musique était bien loin de mes occupations. Mais en 2008, une fois mon baccalauréat en poche, j’en ai eu assez des études. J’ai intégré le secteur de la grande distribution pour y grimper les échelons. La découverte de la contrebasse, l’apprentissage de l’instrument – d’abord en autodidacte, puis avec des professionnels de la région –, les premiers concerts, les bonnes rencontres au bon moment, guidées par cette chance qui jalonne mon parcours artistique, firent que la musique devint une affaire de plus en plus sérieuse. Jusqu’à ce fameux 30 décembre 2018 où je claquai définitivement la porte d’une "vie normale" de salarié pour vivre pleinement cette folle aventure artistique. Sans aucun regret depuis.
A : Votre livre Dans l'ombre de Brassens, bien documenté et très intéressant, qu'on soit friand de chansons françaises ou non, peut se lire comme un hommage. Et peut-être aussi en creux comme un regret de n'avoir pu rencontrer Pierre Nicolas. Pendant que vous approfondissiez votre connaissance de ce grand musicien, qu'est-ce qui vous a le plus marqué le concernant ? Et vous êtes-vous trouvé des similitudes et de nouvelles affinités avec l'homme ?
L. A. : Difficile de vous répondre, Aubancien. Je dirais que ce qui m’a le plus marqué concernant Pierre Nicolas, c’est peut-être sa gentillesse, parfois dissimulée derrière un fort caractère. Et bien évidemment cette façon d’accompagner non seulement la musique, mais aussi les mots. Car notre homme était un littéraire. Brassens lui dit d’ailleurs à plusieurs reprises : "Tu as une belle plume, tu devrais songer à écrire". Il faut également écouter ce coup d’archet, issu de sa formation de violoniste, que l’on peut par exemple savourer dès le second couplet des Passantes, avec ce contrechant qui est sans doute l’un des plus beaux qu’il ait trouvé derrière Brassens. J’explique d’ailleurs dans mon livre la raison pour laquelle Pierre Nicolas s’est livré à cet exercice ; tout est parti de l’une des rares exigences de Brassens...
Au fur et à mesure de mes recherches, j’ai été surpris de trouver autant de similitudes avec l’homme. Nous avons par exemple tous deux quitté la maison de notre enfance à 9 ans. Pierre a perdu son papa à cet âge et avec sa maman, ils ont quitté l’impasse Florimont juste après. De mon côté, mes parents ont divorcé lorsque j’avais ce même âge et j’ai également changé de lieu de vie. Nous venons tous les deux d’une famille d’ouvriers, nous avons tous deux reçu une éducation théorique musicale dans notre enfance, qui nous a ensuite permis d’apprendre la contrebasse en autodidacte. Nous avons tous deux étés employés durant une dizaine d’années avant de lâcher cet emploi et de nous tourner vers la musique. J’ai l’impression que nos deux chemins de vie se rejoignent et c’est assez déroutant.
A : Il est aussi rare que méritoire de mettre en lumière les artistes qui, comme on le souligne parfois péjorativement, "accompagnent" (que leur instrument les estompe de facto, qu'ils soient éclipsés par l'aura d'autres musiciens plus démonstratifs, ou bien encore qu'ils soient dédaignés des coups de projecteurs médiatiques).
En l'occurrence, les bassistes et contrebassistes sont souvent ici les oubliés de l'histoire (saluons l'écrivain Patrick Süskind qui répara un peu cette injustice dans sa courte pièce de théâtre, aussi drôle que fine, La contrebasse). Si je connaissais à peine Pierre Nicolas l'artiste, je ne connaissais absolument pas Pierre Nicolas "l'homme". En lisant cette biographie, j'ai découvert un personnage à la fois entier et nuancé ; un rabelaisien, gourmet et amateur de bons mots, en même temps qu'un professionnel exigeant envers lui-même et les autres, reconnu et estimé de ses pairs. Vous me confirmerez qu'il a contribué à simultanément populariser et ennoblir la contrebasse en tant qu'accompagnatrice de variétés.
À la fin de votre publication, vous donnez ainsi la liste de ses multiples collaborations musicales. Elle force le respect : dans les années 60, 70 et 80, beaucoup d'artistes de renom (Trenet, Barbara, Nilda Fernandez, et des dizaines d'autres) firent appel à lui, dès qu'ils avaient besoin d'un contrebassiste ou simplement d'un accompagnateur professionnel ! Tous vantaient son professionnalisme, ses dons d'improvisateur, ainsi qu'un sens mélodique qui ne le quitta jamais : au violon (son premier instrument), comme à la contrebasse - que ce soit pour accompagner les mélodies vocales des autres, ou bien pour poser lui-même une contre-mélodie instrumentale.
Votre biographie est sortie il y a plusieurs mois. Vous avez effectué des recherches durant des années, échangé avec de nombreuses personnalités qui ont côtoyé Pierre Nicolas, sur scène ou en privé. En y réfléchissant avec recul, ou après avoir découvert encore de nouveaux témoignages, que pourriez-vous ajouter au portrait de Pierre Nicolas le contrebassiste ? Et comment décririez-vous son approche de l'instrument en quelques termes synthétiques ?
L. A. : Vous avez raison de dire que les contrebassistes sont souvent les oubliés de l’histoire. De manière générale, on ne remarque d’ailleurs qu’il y a une contrebasse dans un orchestre que lorsqu’elle s’arrête de jouer. C’est ainsi et il faut en être conscient. Ça fait partie du job.
J’ai eu la chance depuis la sortie du livre (la première édition est parue en septembre 2019, la seconde en février 2022) de discuter à plusieurs reprises avec Sylvie Nicolas, la fille de Pierre. Elle m’en a appris beaucoup plus sur l’homme en dehors de la scène, avec des facettes plus émouvantes et attendrissantes. Avec des leçons de courage également, lors des dernières semaines de sa vie, lorsqu’accroché à sa contrebasse et emm***é par ce fichu cancer qui le rongeait, il se traînait de scène en scène sans jamais rien lâcher. C’est une leçon de persévérance que j’observe lorsque le moral baisse et que l’envie de tout plaquer devient un peu trop présente. Je me dis alors "Pierre a continué jusqu’au bout de ses forces, tu n’as pas le droit de tout lâcher !"
Concernant le portrait du musicien, je dirais avec le recul que ce qui m’a le plus frappé, c’est la simplicité du jeu. Dans le bon sens du terme. Car un jeu simple n’est pas synonyme de médiocrité. Ou de manque de technique, bien au contraire. Je m’en suis rendu compte, bien après la sortie du livre, alors que je prenais des cours avec Pierre Mortarelli, qui fut le contrebassiste de Kent, de la chanteuse Yiddish Talila et de nombreux autres artistes. En plus d’être un ami, Pierre Mortarelli est une personne qui m’a énormément appris sur l’instrument et sur le métier. "Ta ligne de basse, c’est de la m***e", lâcha-t-il lors de notre toute première leçon, alors que je venais de poser l’instrument et que j’avais essayé de l’impressionner avec tout un tas de fioritures. Ma fierté de jeune musicien en prit un coup, je peux l’avouer. "Imagine que tes doigts sont des boudins et concentre-toi sur le son que tu produis ! Il doit être rond et généreux". Une note bien placée, au bon moment et qui sonne bien, c’est exactement ce qui est demandé à un bon contrebassiste. Ray Brown le dit d’ailleurs au cours d’une conférence que l’on peut facilement retrouver sur Internet. Et c’est cette simplicité ô combien efficace que l’on retrouve dans le jeu de Pierre Nicolas qui se contentait de souligner les basses de la guitare sur le premier et troisième temps !
On m’a demandé à plusieurs reprises d’animer une conférence sur la contrebasse dans l’œuvre de Brassens, ce à quoi je répondais : "Je veux bien, mais cela risque de ne pas durer plus de cinq minutes. Il n’y a rien de bien compliqué, rien d’exaltant et pourtant c’était terriblement efficace". Pour l’anecdote d’ailleurs, Georges Brassens avait horreur que ses accompagnateurs en fassent trop. C’est une des raisons pour lesquelles il ne voulait pas de seconde guitare sur scène, afin que l’attention du public ne soit pas détournée du texte à l’aide d’artifices musicaux.
A : En vous lisant, j'ai découvert que Pierre Nicolas avait beau se maintenir dans l'ombre de Brassens, il n'en avait pas moins une forte personnalité (en plus d'être un précieux conseiller pour le chanteur-guitariste). Et comme vous l'affirmez dans votre ouvrage, cela était nécessaire : il n'aurait sans doute pas pu accompagner durablement un artiste de tempérament comme Georges Brassens, si lui-même avait été un être falot. En définitive, Pierre Nicolas ressemblait à un alter ego de Brassens, et non pas à un simple "accompagnateur", ni un faire-valoir tel que l'est Sancho Pança pour Don Quichotte dans l'œuvre de Cervantès. Truculence, franc-parler, fibre anarchiste, exigence artistique, amour des belles lettres, l'impasse Florimont à Paris (l'un y est né, l'autre y a vécu)... tant d'aspects rapprochaient les deux hommes.
![]() |
Plaques commémoratives à l'entrée de l'impasse Florimont (Paris 14e) |
J'ouvre une parenthèse. On ne mesure plus aujourd'hui le tour-de-force réalisé par cette génération d'artistes (Brassens, Brel, Barbara, Moustaki...), qui parvint à imposer une exception française au milieu d'un profond renouveau culturel mondial, face au rock et à la pop étrangères. Disons les choses clairement, il s'agissait bien de deux univers antagonistes : langues différentes, niveaux d'exigences différents, imageries et influences différentes, philosophies de vie opposées à bien des égards (consumérisme, culte des apparences et industrialisation, versus vie simple, sans ostentation, et retour à la nature), effectifs instrumentaux radicalement différents (instruments électriques vs instruments acoustiques), etc. À posteriori, le duo de moustaches Georges Brassens et Pierre Nicolas, sur scène, dans les années 60, m'évoque une sorte d'Astérix et Obélix inébranlables dans leurs convictions, face au déferlement sonore anglo-américain d'alors.
Pour revenir à leur complicité, lorsque j'écoute la contrebasse derrière Brassens, ou plus exactement lorsque j'écoute la réunion de la guitare de Brassens et de la contrebasse de Pierre Nicolas, j'entends une osmose mélodique et une pulsation si entraînante que ce duo se suffit à lui-même : rien à ajouter, rien à retrancher. À ce sujet, j'ai appris dans votre livre que Pierre Nicolas avait longtemps eu un rôle crucial dans le sillage de Brassens : il fut le principal gardien de la flamme, d'une forme d'orthodoxie relative à la manière d'interpréter l'œuvre de Brassens, du vivant de celui-ci et post-mortem. Observateur privilégié et acteur de la musique du Sétois, loyale courroie de transmission artistique, c'est lui qui adouba et passa le relais à plusieurs aspirants amateurs de Tonton Georges (il fut notamment le professeur de Valérie Ambroise).
Dans votre ouvrage, vous remerciez ces artistes que vous avez rencontrés, qui se sont fait connaître du grand public grâce à leurs reprises de Brassens. En plus de vous apporter de précieux témoignages et renseignements dans le cadre de vos recherches, vous avez trouvé en eux des amis et des collaborateurs musicaux. Au fait, et vous, Laurent Astoul, quels sont vos actualités et projets ?
L. A. : Au niveau musical, je continue d’accompagner André Chiron dans son spectacle "Brassens inconnu, méconnu", une sorte de causerie musicale autour des chansons peu chantées du grand Georges avec, chaque fois, quelques clés qui sont données au public afin de mieux saisir et comprendre certains sens cachés, ceux que Brassens aimait glisser ici et là afin que ses chansons soient non seulement écoutées, mais surtout réécoutées. Il disait d’ailleurs : "On n’entre pas dans mes chansons comme dans un moulin" et il avait bien raison ! Peu importe que l’on écoute Brassens depuis des années, on découvre toujours quelque chose de nouveau ! Et même après dix, vingt ou cinquante écoutes d’une chanson, on découvre encore des choses ! Cela dépend de l’humeur, de l’état d’esprit dans lesquels on se trouve.
Je profite de parler d’André Chiron pour annoncer également la sortie de mon prochain ouvrage (courant 2024 si tout se passe bien), consacré aux cinq belles années passées à l’accompagner. À cette amitié sincère qui nous lie et qui a débuté dès les premières notes en studio. J’ai pu découvrir avec les années une personne sincère, fidèle et loin des bassesses du métier artistique. Notre amitié ne fut jamais teintée du moindre nuage et chaque scène à ses côtés fut un réel bonheur. André Chiron – qui ne chante d’ailleurs pas qu’en provençal, même si c’est l’étiquette qu’on lui a collée – fut non seulement le premier artiste à consacrer un tour de chant complet à Brassens dans le cadre du festival de Carpentras en 1983, mais aussi le seul chanteur-guitariste à être accompagné durant dix ans par les deux musiciens de Georges Brassens, Pierre Nicolas à la contrebasse et Joël Favreau, dont vous parliez il y a quelques minutes. Quand on connaît la rigueur musicale de Pierre Nicolas, encore plus sur les chansons de Brassens, inutile de vous dire qu’il n’aurait jamais accompagné quelqu’un faisant de "l’à-peu-près". C’est cette rigueur que j’ai trouvée derrière André Chiron et qui m’a permis d’être encore plus exigeant envers mon travail d’accompagnateur. L’ouvrage sera constitué de souvenirs, d’impressions personnelles, d’extraits de notre correspondance, d’extraits de nos journaux respectifs, et permettra à mes lecteurs, je l’espère, de comprendre à quel point cet artiste a été déterminant dans ma carrière de jeune musicien. Il répondra également à cette question que l’on nous pose souvent lorsque, au détour d’un concert, le public découvre cette complicité musicale et nous demande : "Comment vous êtes-vous rencontrés ?"
Entre autres projets musicaux divers et variés, j’accompagne également le groupe "Giacomo #Acousticsongs" (chansons folk country blues) qui tourne dans toute la France et qui m’a occupé une grande partie de l’été. Initialement en duo, nous sommes parfois rejoints par un harmoniciste et par un percussionniste en fonction des évènements. C’est complètement différent de la chanson française et de Brassens, mais j’y prends aussi beaucoup de plaisir.
A : Un dernier mot pour la fin ?
L. A. : J’espère ne pas avoir été trop long (rires). Cet échange aurait pu durer bien plus longtemps, car il paraît qu’il est difficile de m’arrêter lorsque je commence à parler de Pierre Nicolas. En tout cas, un grand merci pour cet entretien. J’invite les lecteurs qui ne posséderaient pas encore la biographie de Pierre Nicolas Dans l’ombre de Brassens à se la procurer sans plus tarder. Votre soutien est déterminant, surtout pour un jeune auteur comme moi qui n’a pas eu la chance de bénéficier de l’appui d’une maison d’édition. Mais lorsque l’on sait le peu de considération accordé aux pages manuscrites qui devaient constituer le Brassens vu de dos de Pierre Nicolas, cela ne m’étonne même pas. Nous sommes – vous, mes lecteurs, moi-même – les meilleurs garants du souvenir de ce grand bonhomme et de ce talentueux musicien que fut Pierre Nicolas.
A : Mille mercis pour cet entretien, Laurent Astoul. À bientôt !
------------------------------
Entretien réalisé par Aubancien, le 31 juillet 2023.
---------------------------------------------------------
Liens :
Site internet de Laurent Astoul : https://www.laurentastoul.fr/
Chaîne YouTube de Laurent Astoul : https://m.youtube.com/@laurentastoul430/featured
Profil Facebook de Laurent Astoul : https://www.facebook.com/laurent.astoul