Alors que l'automne s'installe abruptement, sapant les ciels bleus avec la détermination inexorable du jardinier qui sarcle les herbes, je termine de lire Le chien des Baskerville et ses inquiétantes descriptions de lande brumeuse. Halloween approche... Il y a un an, presque jour pour jour, je rendais hommage en musique à un autre ouvrage qui m'est cher et qui porte également une fragrance automnale : Quatrevingt-treize . Dernier roman de Victor Hugo, livre de maturité à mi-chemin de l'histoire de France et de la fiction, et énième ode à la mer, c'est quelque part une synthèse de toute une vie. Certains passages parviennent à concilier réalisme lyrique, grande puissance évocatrice, mysticisme et symbolisme. Comme ici, dans le quatrième chapitre du deuxième livre : "Une des caronades de la batterie, une pièce de vingt-quatre, s'était détachée. Ceci est le plus redoutable peut-être des évènements de mer. Rien de plus terrible ne peut arriver à un navire de gu...
La porte de l'univers éclectique du musicien angevin : coulisses, inspirations, rencontres et passerelles